Logo surlefildeparis
plan coup3

roger dévigne

  • III-IV - Sémaphore 1924


    Le Sémaphore de l’Ile Saint-Louis. N°1 à 12, 1924-1925.Paris, Imprimerie du « Sémaphore ».paris, ile saint-louis, sémaphore, sémaphore de l'ile saint-louis, roger dévigne, journal, presse, presse à bras, 1925, collection complète

    4 p., en feuilles, 33 x 46 cm chacun, dans une pochette de papier fort vert jade illustrée (déchirures). Avec une enveloppe Imprimée à l’enseigne de l’ïle saint-Louis + un tiré à part et 1 hors-texte en couleurs. Prix sur demande

    Collection complète de 12 numéros dont 2 doubles de ce rare et fantaisiste journal « pour la défense des intérêts matériels & spirituels des insulaires ». Tous exemplaires sur pur fil, en édition des abonnés. Le premier numéro proclame l’indépendance de l’Ile Saint-Louis, sous l’impulsion du poète et éditeur Roger Dévigne et de quelques comparses ludoviciens. L’île s’est déclarée République et un conseil des Doges, sur le modèle de Venise, est désigné. Dévigne s’était installé en 1919 au 29 quai d’Anjou, et avait fait rentrer une presse à bras dans son local du rez-de-chaussée. C’est sur cette presse qu’il imprima plusieurs ouvrages « à l’enseigne de l’Encrier » ainsi que son Sémaphore, empli de poésie, d’idées farfelues et de fantaisies typographiques, auxquelles il fit collaborer notamment ses amis et illustrateurs Carlègle, Poitevin et Maximilien Vox. En chef d’orchestre, Dévigne signe de son nom ou sous divers pseudonymes la plupart des articles de la revue, qui contient plusieurs illustrations en noir et une chronique locale. Une aventure éditoriale méconnue, méthodiquement contée et romancée par notre académicien Frédéric Vitoux dans ses ouvrages consacrés à l'île.

    N°1 : Mai 1924. Imprimé sur presse à bras par le gérant R. Dévigne. Exemplaire sur pur fil, annotation manuscrite au crayon : « n°16 » signée RD (pour Roger Dévigne, de sa main). Ce numéro princeps s’annonce par un appel à la Société des Nations pour une autonomie de l’île, « captive dans une capitale qui ne veut rien faire pour assurer son sort ». Pour ressusciter l’île, Dévigne propose également l’organisation de fêtes locales. En 3e page est reproduit en grand format ce qui deviendra le symbole du Sémaphore : un dessin de l’île « indépendante » de la main de Maximilien Vox. Ex. défraichi.

    N°2 : Juin 1924. Roger Dévigne signe, pour le « Conseil des Dix » une tribune expliquant les raisons de la proclamation de la Sérénissime République ludovisienne. S’en suit une drôle de revue de presse sur l’événement de l’indépendance, quelques faits divers, un retour sur l’histoire de l’île signé de l’ « Archiviste du Gouvernement » et un appel : « Hé bien, Commerçants ? Et vos annonces ? ». Pli vertical.

  • XIX-XX - Dévigne - Ménilmontant 1938


    Roger DEVIGNE, Jules ADLER. Ménilmontant. Paris, Les Bibliophiles du Faubourg, 1938.roger dévigne, ménilmontant, paris, histoire, bibliophiles du faubourg, edition originale illustrée, jules adler, 1938, paris populaire, tirage numéroté

    In-4, en feuilles, couv. rempliée, sous chemise et étui en coffrage bois de l'éditeur, XV + 292 p. Vendu

    Première (et unique) édition illustrée de ce texte de Roger Dévigne, tirée à 135 exemplaires sur vélin blanc de Rives, numérotés et nominatifs. Exemplaire bien complet de son frontispice et de ses 29 eaux-fortes in-texte. Le texte seul avait paru chez Ollendorff en 1923.

    Cette publication à la fin des années 1930 résulte probablement de la sortie au cinéma d'un film tiré de son livre, sorti à Paris en mars 1937 et réalisé par René Guisart. Roger Dévigne, journaliste et écrivain, s'était fait une spécialité d'étude du folklore, et avait déjà créé plusieurs revues dont Le Sémaphore de l'Ile Saint-Louis (voir IVe arrondissement). Quand à Adler, il était connu dès la fin du XIXe siècle comme « le peintre des humbles » et était devenu enseignant à l'Ecole des Beaux Arts de Paris en 1928. Ses 30 compositions ont été gravées à l'eau-forte par Raymond Haasen et illustrent un sujet que la littérature illustrée affectionne assez peu à l'époque : les quartiers populaires parisiens.

Banniere bas
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Analytics
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Décliner