prostitution
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1802 - Dean Paul - Journal of a party
XIXe siècle
♦Sir John DEAN PAUL. Journal of a party of pleasure to Paris, in the month of August 1802. London, A. Strahan, 1802.
In-8, demi-basane beige, VIII + 102 p. + 13 planches hors-texte. Vendu
Rare édition originale, bien complète de ses 13 vues d’après nature à l’aquatinte (J. Hill), reproduites à pleine page d’après des dessins de l’auteur.
Un véritable journal, contant le voyage de cinq Anglais depuis le port de Douvres jusqu’à Calais puis Boulogne, Abbeville, Amiens, avec impressions gastronomiques et touristiques, commentaires sur l’accueil hôtelier, détail du budget… Arrivé à Paris, le conteur donne de délicieux commentaires sur les lieux visités, dans un récit vivant et détaillé mêlant impressions et éléments historiques : le jardin des Tuileries, le jeu et la prostitution au Palais Royal, le Louvre, le café Frascati, l’emplacement de la Bastille, la place des Vosges, la prison du Temple, le bal de Tivoli (avec l’une des premières descriptions d’une toute nouvelle danse : la Valse)… On assiste même aux illuminations du 15 août pour l’anniversaire de Bonaparte. Une très intéressante description du Paris post-Révolution.
« This dance, though very amusing to the lookers on, and doubtless to the performers, will, I think, never become the fashion in England. »
Ex-libris du collectionneur de Versailles Henri Grosseuvre ; de la bibliothèque de Roxane Debuisson (cachet).
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19e - VIRMAITRE - 1890
Charles VIRMAITRE. Trottoirs & Lupanars Librairie Jouffroy, Henri Perrot, coll. « Paris Documentaire », [1893]
In-12 broché, couv. illustrée en couleurs, 282 p.Vendu
Rare édition originale de l’un des plus fameux titres signés du virtuose des trottoirs parisiens Charles Virmaitre. Enquêtant sur tout Paris, il s’arrête un temps aux Halles pour étudier « la prostitution clandestine de bas étage » :
« Dès sept heures du matin, sur les trottoirs des Halles centrales, on remarque, circulant à travers les légumes amoncelés, un certain nombre de femmes en cheveux, vêtues comme des ouvrières, portant un panier, comme si elles venaient faire leur marché ; elles ont la spécialité du cul-terreux, du Pétrousquin (paysan). Il y a souvent gras quand les légumes sont bien vendus. »
Autres titres disponibles :
Paris croquemort (avec H. Buguet). Paris, C. Dalou, 1889. In-12 broché, couv. illustrée, 283 p. [+8 p. de catalogue de l'éditeur en fin de vol.]. Ex. défraichi (couv. déchirée avec manques marginaux, dos fendu). Plusieurs illustrations à pleine page de A. Choubrac. Envoi autographe signé de Henry Buguet « à mon ami Moine / que je m'enterrerai pas / quoiqu'il m'ait empoisonné / souvent, ce Borgia de 1888 ». 100€
Paris cocu. Paris, Léon Genonceaux, 1890. In-12, demi-basane rouge, dos à 4 nerfs, 314 p. Papier uniformément jauni, quelques rousseurs. Edition originale, 90€
Autre exemplaire, demi-toile écrue, dos lisse, couv. conservée. 160€Paris-historique. Paris, A. Charles, [1895]. Couverture conservée, reliure demi-basane verte, 296 p. Edition originale. 90€
Les Maisons comiques (avec Elie Frébault). Paris, Lebigre-Duquesne, 1868.. In-12 broché, 322 p. Edition originale, illustrations par A. Humbert. Une étude d'intérieur, les "détails intimes et presque toujours inédits de la vie des personnages en vedette, quelque chose comme l'histoire domestique des grands hommes en robe de chambre" (avec les personnages de Vallès, Rossini, Hervé, Nadar...) 90€. -
Mac Orlan - Images secrètes 1928
♦Pierre MAC ORLAN, ASSIRE. Images secrètes de Paris. éditions René Kieffer, 1928.
In-4 à l’italienne, broché, 84 p. + 28 pl. hors-texte. Vendu
Edition originale, un des 450 ex. numérotés sur vélin teinté (après 50 Japon et 50 vélin avec deux suites), avec un état des eaux-fortes (bistre et bleu) du peintre et illustrateur Gustave Assire. Dans sa promenade sur les marges et les plis de la ville, Mac Orlan nous emmène pour un chapitre aux fortifs, où les populations de la journée succèdent sans transition aux noctambules interlopes.
« Il ne m’a jamais été donné, étant jeune, d’aller jouer sur les fortifications. Je n’étais pas parisien. Mais il m’arrivait une fois l’an de venir à Paris. C’était pour moi un rare spectacle que de contempler les fortifications. Le nez écrasé contre les vitres du compartiment, je tâchais d’apercevoir, du plus loin qu’il m’était possible, ces murailles militaires perfidement recouvertes d’un tapis de gazon. »