premiere guerre mondiale
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IX-X - Square Moncey 1916
Square Moncey. Locataires, n°9. Du 24 décembre 1916 au 3 novembre 1918.
Registre, 22 x 28,5 cm, couv. cartonnée, dos toilé vert, env. 200 p. numérotées. Quelques pages manquantes ou déchirées. Dos sali. 250€
La vie ordinaire d'un immeuble parisien pendant la Première Guerrre mondiale... Ce registre d'un gestionnaire d'immeuble au square Moncey, contient presque deux-cent pages en copies carbones, des minutes concernant la gestion locative de l'endroit.
Les courriers sont pour la plupart écrits à raison de deux colonnes sur une page, avec la date, le nom des destinataires et la signature du gestionnaire Monsieur Vey, caissier-comptable, agissant pour le compte des propriétaires (Monsieur Albert Guy, propriétaire de la plupart des immeubles, sa fille Mme Gillon, propriétaire d'un immeuble, Monsieur Sylvain Joly propriétaire de 6 appartements en locations (dont 3 des locataires sont mobilisés). Quelques lettres sont rédigées par Mr Guy.
Parmi les sujets abordés : tentative d'optimisation du chauffage collectif (pour éviter de ne plus pouvoir chauffer faute de charbon, comme il arrive à l'hiver 1917 ; la livraison de combustible dépend alors du gouvernement), remises de loyer et autres réductions consenties aux locataires du fait de la guerre, assurances contre les bombardements, appartements à louer, arrivée du téléphone en rez-de-chaussée (Société d'épargne capitalisée)...
En fin de volume, un répertoire alphabétique rempli à l'encre donne les noms cités dans les courriers, avec le numéro des lettres correspondant.
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ROBIDA - Les Villes martyres 1914
Albert ROBIDA. Les Villes martyres. Paris, E. Baudelot, [c. 1914]
In-folio (32 x 51 cm), 8 fascicules , en feuilles sous chemises typographiques de différentes couleurs. Un feuillet double et une lithographe par fascicule. Sous étui et emboitage de toile noire (postérieure). Très bel ensemble, infimes défauts. 750€
Réunion complète des huit « Villes martyres » illustrées de lithographies originales par Albert Robida : Reims, Senlis, Soissons, Ypres, Louvain, Malines, Arras et Terremonde. La planche « Reims » est agrémentée d'un dessin original aquarellé avec envoi autographe signé (nom du destinataire gratté). Toutes les lithographies sont signées au crayon sous le dessin par Robida.
Initialement publiés en livraisons, les fascicules comportent chacun une revue des protestations françaises et étrangères, principalement par voie de presse, suite aux différents incendies.
« Diffusé en plusieurs centaines d’exemplaires, le portfolio de Robida – qui illustre également les destructions de bâtiments historiques dans les villes de Reims, Senlis (septembre 1914), Malines (août-septembre), Arras (octobre), Termonde (août), Soissons (septembre) et Ypres(novembre) – est un témoignage de l’intense campagne de propagande visant à stigmatiser lesarmées impériales allemandes pour les destructions qu’elles causèrent au patrimoine européenlors de l’invasion de la Belgique et du nord et de l’est de la France.Une nouvelle catégorie d’atrocité naît ainsi dans l’opinion publique: l’« atrocité culturelle ». Anne Labourdette, Christina Kott, Gaëlle Pichon-Meunier, « Préserver le patrimoine en temps de guerre », 2 avril 2014
https://www.academiedesbeauxarts.fr/sites/default/files/inline-files/partie5.pdf