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19e - DAUMIER - Physiologie parisien 1841
[DAUMIER]. Charles MARCHAL. Physiologie du parisien en province par un observateur. Paris, Lachapelle, 1841
In-18, broché, 127 p. Vendu
On compte pas moins de 19 bois gravés d'après Daumier dans cette « Physiologie » peu commune.
« En province, le Parisien mange énormément. - Pendant les premiers jours ,il dort, mange, boit, cueille des fruits et se promène. La deuxième semaine se passe à monter à cheval, à pêcher et à chasser s'il y a lieu. Avec la troisième semaine commencent les sujétions de toutes sortes, les obligations forcées, les réquisitions hébétantes ; - on force le Parisien à jouer au loto, aux échecs, aux dominos, - aux jeux innocents, - ce qui le plonge dans le plus amer des désespoirs. »
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I-II - Rue des Lombards dessin - 1920
Rue des Lombards, s.d. [Années 1920 ?]. Dessin à la mine de plomb, au crayon de couleurs et au feutre rouge sur papier calque, contrecollé sur papier fort "Aussedat et Cie, Annecy"
110 x 34 cm. Petits défauts d’usage. 250€
Anonyme reconstitution de la rue des Lombards médiévale, côté nord, représentée déroulée sur un parchemin. La destination de ce dessin est inconnue ; il pourrait s’agir d’un projet de décoration pour une brasserie, réalisé par un illustrateur amateur du style d’Albert Robida par exemple ? Certains détails des immeubles sont très fouillés, d’autres éléments de décor juste esquissés ; au centre, deux boutiques : « à l’horloge dorée » et « à la tasse cassée ». à l’extrémité droite du dessin, on devine l’église Saint-Merri. Trois personnages (des marchands ?), surdimensionnés et en couleurs, semblent en grande discussion. En marge inférieure, deux autres enseignes sont inscrites au crayon : « Le Pilon d’or » et « Le monteur d’or ».
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Marcelin - La vie parisienne 1863
MARCELIN. La Vie Parisienne. Moeurs élégantes, choses du jour, fantaisies, voyages, théâtres, musique, modes. Supplément au n°6, 1e année, samedi 7 février 1863
Page de titre 28,5 x 37 cm et 8 ff imprimés au recto, en deux planches assemblée, formant un parnorama de 2,10 mètres de long. Vendu
Rare supplément de l'un des tout premiers numéros de La Vie parisienne, dans un format hors-normes, pour présenter la « Revue de l'année 1862 – Londres et Paris ». Les différentes scènes s'enchaînent sans discontinuité, et 98 numéros sont insérés dans les illustrations et légendées dans le cartouche inférieur. Sur un ton volontiers moqueur, Marcelin met un focus sur l'Exposition universelle de Londres et distribue les bons et les mauvais points à Ingres, Hugo et aux différents spectacles parisiens de l'année écoulée.
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ROBIDA - Les Villes martyres 1914
Albert ROBIDA. Les Villes martyres. Paris, E. Baudelot, [c. 1914]
In-folio (32 x 51 cm), 8 fascicules , en feuilles sous chemises typographiques de différentes couleurs. Un feuillet double et une lithographe par fascicule. Sous étui et emboitage de toile noire (postérieure). Très bel ensemble, infimes défauts. 750€
Réunion complète des huit « Villes martyres » illustrées de lithographies originales par Albert Robida : Reims, Senlis, Soissons, Ypres, Louvain, Malines, Arras et Terremonde. La planche « Reims » est agrémentée d'un dessin original aquarellé avec envoi autographe signé (nom du destinataire gratté). Toutes les lithographies sont signées au crayon sous le dessin par Robida.
Initialement publiés en livraisons, les fascicules comportent chacun une revue des protestations françaises et étrangères, principalement par voie de presse, suite aux différents incendies.
« Diffusé en plusieurs centaines d’exemplaires, le portfolio de Robida – qui illustre également les destructions de bâtiments historiques dans les villes de Reims, Senlis (septembre 1914), Malines (août-septembre), Arras (octobre), Termonde (août), Soissons (septembre) et Ypres(novembre) – est un témoignage de l’intense campagne de propagande visant à stigmatiser lesarmées impériales allemandes pour les destructions qu’elles causèrent au patrimoine européenlors de l’invasion de la Belgique et du nord et de l’est de la France.Une nouvelle catégorie d’atrocité naît ainsi dans l’opinion publique: l’« atrocité culturelle ». Anne Labourdette, Christina Kott, Gaëlle Pichon-Meunier, « Préserver le patrimoine en temps de guerre », 2 avril 2014
https://www.academiedesbeauxarts.fr/sites/default/files/inline-files/partie5.pdf
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TEXIER - Tableau de Paris 1852
♦Edmond TEXIER. Tableau de Paris. Illustré de quinze cent gravures. Paris, Paulin et Le Chevalier, 1852
In-folio, deux tomes en un volume, demi-chagrin vert, dos lisse à faux nerfs et titre dorés, 388 + 396 p. Quelques frottements et épidermures. 380€
Colossal ouvrage que l’on doit à l’écrivain et journaliste Edmond Texier, édition originale bien complète de sa planches double : « Paris à vol d’oiseau » vu depuis le clocher de l’île Saint-Louis (ci-contre).
199 livraisons, deux tables des matières et 1500 gravures par Cham, Gavarni, Grandville, Champin… composent cette somme sur la ville et la vie quotidienne des Parisiens de 1852, à l’aube du second Empire. Un tableau empli de vie conçu comme d’abord comme une visite « le long de la Seine » avec de nombreux arrêts puis par thèmes (les Enfants-Trouvés, les Gobelins, les synagogues et temples protestants, cimetières et catacombes, les bals, les écoles, les habitations modernes, le fer et l’eau, les statistiques industrielles, la vie privée, les abattoirs, etc.