gallimard
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Boris Vian, 25 ans déjà
Quelques mots sur Boris Vian
Tombée dans la lecture de Vian à l'adolescence, comme beaucoup, j'ai commencé par L'Arrache-Coeur. C'était en classe de seconde, j'avais 15 ans. Je ne m'en suis jamais tout à fait remise. Il a fallu tout lire. Tout et plus. Littérature, théâtre, poésie, écrits sur le jazz... Et puis il a fallu tout écouter aussi. Alors, lorsque le temps fut venu de choisir un sujet de mémoire de maîtrise en fac d'histoire, Boris Vian s'est imposé.
J'ai rencontré la famille, travaillé de nombreuses années cité Véron, participé à la publication des Oeuvres complètes de Boris Vian chez Fayard, publié plusieurs articles (notamment dans le catalogue de l'Exposition Boris Vian à la BnF, en 2011) et surtout participé aux côtés de Marc Lapprand et de François Roulmann à cette drôle d'aventure qu'a été la publication des Oeuvres romanesques complètes de Vian en Pléiade ! Les 2 volumes, sortis en octobre 2010, nous ont demandé des années de travail et procuré des centaines d'heures de rires, d'enthousiasmes et d'étonnements. Ce travail de recherche se poursuit épisodiquement, au gré des sollicitations et de nos trouvailles personnelles.
Dernière étape en date : ma participation avec François Roulmann au colloque organisé par Marc Lapprand à Victoria (Colombie britannique, au Canada) : "Boris Vian en son deuxième siècle". C'était en mars 2020. Invité d'honneur : Pascal Ory, qui avait été mon professeur à l'université de Paris I.
Le site du colloque : https://hcmc.uvic.ca/vian/presentation.php
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Vian - Vercoquin 1946
Boris VIAN. Vercoquin et le plancton. Paris, Gallimard, « La plume au vent », 1946
In-12 broché, 193 p. Petits plis au dos, lég. gauchi. 100€
Edition originale du premier roman de Boris Vian, imprimée sur du mauvais « papier de guerre » et dont il n'a pas été tiré de grands papiers ; mention fictive de deuxième édition. Sans aucun doute son texte le plus parisien, contenant en germe le style qui va exploser avec L'Ecume des jours, alternant les souvenirs romancés des suprises-parties de Ville-d'Avray et ceux tout aussi romanesques de sa brève carrière d'ingénieur à l'Afnor, sur fond de seconde guerre mondiale.