fortifications
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1851 - Maillard - Plan de Paris illustré
Maillard (géographe), Paris illustré et ses fortifications. Ed. Auguste Logerot, 1851
Plan dépliant, 98,5 x 77 cm, sous couv. cartonnée avec pièce de titre gravée. Belle conservation. 500€
Paris est encore divisé en 12 arrondissements, délimités en couleurs, et apparaît en gris la future zone annexée, jusqu’aux fortifications de Thiers. Le plan est encadré de 28 gravures présentant les principaux monuments de la ville. -
1860 - Logerot
♦Nouveau plan de Paris divisé en 20 arrondissementsdans un rayon de 10 kilomètres. ED. Logerot, 1860
Plan entoilé, dans un cartonnage de pleine percaline rouge de l’éditeur, 108 x 75 cm. Légèrement sali. 180€
Plan par Ch. Smith, Imp. Mangeon. Arrondissements et couleurs, indication des forts, fortifications et travaux coloriés à la main. Avec le tracé des limites de l’ancien Paris, alors que la Ville vient tout juste d’annexer les communes périphériques pour former le Paris que nous connaissons encore aujourd’hui. Les travaux en cours et ceux projetés (on est en pleine haussmanisation !) sont également indiqués.
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1873 - Atlas communal du département de la Seine
Lefèvre. Atlas communal du département de la Seine. Commune du Pré St-Gervais. Avril Frères et L. Wührer. Lith. Lemercier, 1873
Une feuille, 96 x 64 cm, pliée en deux, rehauts en couleurs. Lég. sali. 120€
Planche du précieux Atlas communal de la Seine, réalisé sur plusieurs années et présentant non seulement les communes du département, mais également les arrondissements périphériques de Paris (de part et d’autre de l'enceinte des fortifications). Ainsi apparait ici en grisé l’urbanisation encore lâche de la Villette et de Belleville. Outre fortifs, les communes de Pantin, du Pré Saint-Gervais, de Romainville et de Bagnolet sont partiellement ou totalement représentées.D’autres planches de cet atlas sont également disponibles : Communes d’Aubervilliers (1870, 100€), Boulogne (1870, 2 planches, 200€), Clichy (1873, 120€), Gentilly (1872, 120€), Ivry (100€), Montreuil (100€), Montrouge (120€), Pantin (100€), Saint-Mandé (120€), Saint-Ouen (1870, 120€).
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19e - FORTIFS - Nouveaux forts - 1874
♦ [FORTIFICATIONS]. Les Nouveaux forts de Paris. Librairie des Publications législatives, 1874.
In-8 (14 x 22 cm), broché, 347 p. Petits manques de papier au dos et en dernière couv. 90€
Rare publication, à grandes marges, bien complète de sa carte en couleurs « gravée spécialement par Erhard » en fin de volume. L’historique de la loi du 27 mars 1874, qui aboutit à la construction d’une deuxième ceinture de forts, batteries et redoutes dans un rayon de 20 kilomètres autour de Paris.
Projet de loi présenté par le ministre de la guerre, Rapport fait à l’Assemblée par le général Baron de Chabaud de la Tour au nom de la commission de l’armée et Discussion devant l’Assemblée.
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WARNOD - Les fortifs 1927
♦André WARNOD. Les « Fortifs ». Promenades sur les anciennes fortifications et la zone. 40 lithographies de Serge-Henri Moreau.éditions de l’Epi, 1927.
In-4, broché. Bel exemplaire.Vendu
Edition originale, un des 245 exemplaires numérotés sur Madagascar.
Warnod à la plume et Moreau au pinceau ont voulu témoigner de ces fortifs dont les pierres fument encore, en 1927, de la poussière des coups de pioche de la démolition. (« Par ces images, nos petits enfants sauront ce que furent la zone et les fortifs. ») On se promène tour à tour à la porte Pouchet et à Saint-Ouen (avec son bistrot pour chiffonniers « à Picolo »), à Montreuil pour la kermesse du dimanche, à la porte de Vincennes (avec ses roulottes de bohémiens), ou encore à la porte de Vanves pour visiter son village de chiffonniers : la cité Blanchard.
« On ne raye pas d’un coup de plume un pays comme celui des « zoniers », les chiffonniers ont toujours leurs cités, les bohémiens campent toujours par là. Tout cela devient très précaire, ce que nous avons vu et que nous allons décrire, peut- être demain plus personne ne le pourra voir et il ne restera pour s’en souvenir que les lithographies de Serge-Henri Moreau qui composent cet album. Il aurait été désastreux qu’on n’ait pu conserver l’image de ces portes, de ces octrois, qui déjà rappelle un autre temps que le nôtre. » A. Warnod