collection complete
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20e - Commission du Vieux Paris
Ville de Paris. Commission du Vieux Paris. Procès verbaux. 1898-1933. Paris, Imprimerie municipale, 1899-1937.
34 volumes in-4, reliure uniforme demi-chagrin rouge, p1agination variable. Quelques dos passés. Bel ensemble. Collection Roxane Debuisson (ex-libris). Vendu
Collection complète des procès verbaux de la Commission du Vieux Paris, fondée en 1897 avec pour mission de conseiller la ville sur la protection du patrimoine parisien. Retranscription complète des séances de la Commission, chacune augmentée de plans dépliants et planches de photographies en rapport. Un ensemble indispensable pour comprendre les enjeux patrimoniaux parisiens du premier tiers du Xxe siècle (démantèlement des fortifications et questions de l'urbanisation de l'ancienne zone ; insalubrité ; mise à jour des enceintes de Philippe-Auguste et de Charles V, développement du réseau du chemin de fer métropolitain...).
Chaque volume est agrémenté de dizaines de précieuses photographies en phototypie, témoignant souvent des dernières heures de certains sites parisiens ou accompagnant de spectaculaires travaux de construction.
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III-IV - Sémaphore 1924
Le Sémaphore de l’Ile Saint-Louis. N°1 à 12, 1924-1925.Paris, Imprimerie du « Sémaphore ».
4 p., en feuilles, 33 x 46 cm chacun, dans une pochette de papier fort vert jade illustrée (déchirures). Avec une enveloppe Imprimée à l’enseigne de l’ïle saint-Louis + un tiré à part et 1 hors-texte en couleurs. Prix sur demande
Collection complète de 12 numéros dont 2 doubles de ce rare et fantaisiste journal « pour la défense des intérêts matériels & spirituels des insulaires ». Tous exemplaires sur pur fil, en édition des abonnés. Le premier numéro proclame l’indépendance de l’Ile Saint-Louis, sous l’impulsion du poète et éditeur Roger Dévigne et de quelques comparses ludoviciens. L’île s’est déclarée République et un conseil des Doges, sur le modèle de Venise, est désigné. Dévigne s’était installé en 1919 au 29 quai d’Anjou, et avait fait rentrer une presse à bras dans son local du rez-de-chaussée. C’est sur cette presse qu’il imprima plusieurs ouvrages « à l’enseigne de l’Encrier » ainsi que son Sémaphore, empli de poésie, d’idées farfelues et de fantaisies typographiques, auxquelles il fit collaborer notamment ses amis et illustrateurs Carlègle, Poitevin et Maximilien Vox. En chef d’orchestre, Dévigne signe de son nom ou sous divers pseudonymes la plupart des articles de la revue, qui contient plusieurs illustrations en noir et une chronique locale. Une aventure éditoriale méconnue, méthodiquement contée et romancée par notre académicien Frédéric Vitoux dans ses ouvrages consacrés à l'île.
N°1 : Mai 1924. Imprimé sur presse à bras par le gérant R. Dévigne. Exemplaire sur pur fil, annotation manuscrite au crayon : « n°16 » signée RD (pour Roger Dévigne, de sa main). Ce numéro princeps s’annonce par un appel à la Société des Nations pour une autonomie de l’île, « captive dans une capitale qui ne veut rien faire pour assurer son sort ». Pour ressusciter l’île, Dévigne propose également l’organisation de fêtes locales. En 3e page est reproduit en grand format ce qui deviendra le symbole du Sémaphore : un dessin de l’île « indépendante » de la main de Maximilien Vox. Ex. défraichi.
N°2 : Juin 1924. Roger Dévigne signe, pour le « Conseil des Dix » une tribune expliquant les raisons de la proclamation de la Sérénissime République ludovisienne. S’en suit une drôle de revue de presse sur l’événement de l’indépendance, quelques faits divers, un retour sur l’histoire de l’île signé de l’ « Archiviste du Gouvernement » et un appel : « Hé bien, Commerçants ? Et vos annonces ? ». Pli vertical.