albert robida

Albert ROBIDA. Exposition universelle de 1900. Le Vieux Paris. Etudes et dessins originaux. Lemercier, [c. 1900].

In-folio, portefeuille demi-percaline bleue à coins, premier plat illustré, 12 p. + 4 planches couleurs + 44 planches en noir. Portefeuille lég. défraichi. 380€

Indispensable témoignage de la reconstitution du « Vieux Paris » à l’Exposition universelle de 1900. Envoi autographe signé de Robida à l’illustrateur Lucien Métivet, qui a participé à l’Exposition en tant que représentant de la section humoristique.

L’écrivain et illustrateur Albert Robida fut désigné maître d’œuvre de ce vaste projet de reconstitution d’un Paris médiéval en bord de Seine, quai de Billy, sur 300 mètres, qui fut l’une des attractions phares de l’Exposition.

L’album se compose d’un texte explicatif sur le projet, ses enjeux et difficultés et la légende de chaque monument reconstitué, puis 48 planches reproduisant à pleine page les dessins de Robida croquant l’ensemble et les détails de cette monumentale reconstitution.

Albert ROBIDA. Paris de siècle en siècle. Paris, Librairie illustrée, [c. 1895]. 

Fort in-4, demi-chagrin chocolat à coins, dos à 5 nerfs, caissons ornés, tranche sup. dorée, 412 p. Vendu

Avec plus de 250 dessins in-texte, 1 frontispice à l'eau-forte et 23 planches hors-texte en lithographie, certaines en couleurs. De l'île berceau à la naissance du Paris moderne... Robida traque les miettes du passé de la ville, explique les noms d'aujourd'hui avec les histoires d'hier, conte une histoire millénaire avec la plume alerte de l'écrivain-dessinateur.

Autres titres disponibles :

Le Roi des jongleurs. Paris, Armand Colin, 1898. In-4, cartonnage gris et or avec des motifs à froid de l'éditeur, tranches dorées, 236 p. Petites taches brunes éparses. 160€ Edition originale, avec 14 planches hors-texte en lithographie.

Albert Robida. Le Vingtième Siècle. Paris, Librairie illustrée, [1883], en livraisons 

In-4 (21 x 30 cm) en feuilles, sous chemises bleues illustrées de l’éditeur, 50 livraisons numérotées en continu, 400 p. + 47 planches hors-texte en noir et blanc. Défauts d’usage, manquent 3 livraisons et 3 hors-texte. 450€

Fort rare édition originale, conservée en livraisons, telle que parue, du chef-d’oeuvre de Robida, « ouvrage de grand luxe illustré par l’auteur de plus de 300 gravures dans le texte et de 50 gravures hors texte », qui était proposé à la vente dans les librairies à raison de 50 centimes la livraison, comme l’indique la pleine page publicitaire en dernière couverture.

En 1952, la femme est devenue l’égale de l’homme, les prisons ont disparu, on communique grâce au téléphonoscope et surtout, on préfère à la marche à pied les aéronefs omnibus ou les aérocabs, pour rejoindre le faubourg Saint Germain en Laye ; même le Louvre se visite en tramway tandis que les locomotives sont remisées au musée du moyen-âge à Cluny. Avec une page d’avis au relieur pour le placement des gravures.

♦ G. RENARD, A. ROBIDA. La Sainte-Chapelle du Palais. Paris, Les Beaux livres du foyer français, 1927

In-8 broché, couv. illustrée, 32 p. 60€ 

Edition de luxe sur papier pur fil Lafuma. Elégante plaquette contant l’histoire de la Sainte-Chapelle, avec une vingtaine d’illustrations en noir et blanc signées Albert Robida. 

Albert ROBIDA. Les Villes martyres. Paris, E. Baudelot, [c. 1914] 

In-folio (32 x 51 cm), 8 fascicules , en feuilles sous chemises typographiques de différentes couleurs. Un feuillet double et une lithographe par fascicule. Sous étui et emboitage de toile noire (postérieure). Très bel ensemble, infimes défauts. 750€

Réunion complète des huit « Villes martyres » illustrées de lithographies originales par Albert Robida : Reims, Senlis, Soissons, Ypres, Louvain, Malines, Arras et Terremonde. La planche « Reims » est agrémentée d'un dessin original aquarellé avec envoi autographe signé (nom du destinataire gratté). Toutes les lithographies sont signées au crayon sous le dessin par Robida.

Initialement publiés en livraisons, les fascicules comportent chacun une revue des protestations françaises et étrangères, principalement par voie de presse, suite aux différents incendies.

« Diffusé en plusieurs centaines d’exemplaires, le portfolio de Robida – qui illustre également les destructions de bâtiments historiques dans les villes de Reims, Senlis (septembre 1914), Malines (août-septembre), Arras (octobre), Termonde (août), Soissons (septembre) et Ypres(novembre) – est un témoignage de l’intense campagne de propagande visant à stigmatiser lesarmées impériales allemandes pour les destructions qu’elles causèrent au patrimoine européenlors de l’invasion de la Belgique et du nord et de l’est de la France.Une nouvelle catégorie d’atrocité naît ainsi dans l’opinion publique: l’« atrocité culturelle ». Anne Labourdette, Christina Kott, Gaëlle Pichon-Meunier, « Préserver le patrimoine en temps de guerre », 2 avril 2014

https://www.academiedesbeauxarts.fr/sites/default/files/inline-files/partie5.pdf