1928
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1928 - Prunière - avocats parisiens
Jean PRUNIERE. Nos Maîtres !… Silhouettes d'avocats parisiens. Préface d'André Salmon. Paris, Editions Bossard, 1928
In-4 broché, couv. marron-gris, titre rouge, [8 p. + 67 planches]. 200€
Un des 250 exemplaires numérotés sur vélin d'Alfa artistique, après 70 vélin d'Arches à la forme. 67 silhouettes à pleine page en noir, parmi lesquels ont trouve quelques portraits féminins, croquées par le peintre Jean Prunière qui les a saisis en buste, plaidant, le regard convaincu ou implorant, les mains reliées à un auditoire à imaginer.
« Aujourd'hui voici Jean Prunière qui, le premier, fait pour les gens de robe ce que Cappiello fit pour les gens de théâtre et, avec ses Carcasses divines, André Rouveyre pour les gens de lettres. »
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Beaubourg - La saison du bois de boulogne 1928
Maurice BEAUBOURG. La Saison du Bois de Boulogne. Avec seize gravures originales sur cuivre de J.-F. Laboureur. Paris, André Delpeuch, 1928
In-4 broché, couv. rempliée, 148 p. Dos bruni, petits défauts en couv. 380€
Un des 275 exemplaires numérotés sur vergé de Rives, après 25 vieux japon à la forme.
Première édition illustrée de ce roman épistolaire contant les liaisons dangereuses du Gosse-Girond, de la Mome-Taciturne et de la Fille-en-Filoselle, imitant le style léché des correspondances des Lumières avec des protagonistes qui ont davantage à voir avec des marlous parisiens de la fin du XIXe ! Fines illustrations de Laboureur.
« Par l’effet d’une simple correspondance Porte-Maillot-Neuilly, j’arrivai à la lisière de ce paradis des villégiatures, qui devait tonifier ma santé, reconstituer mes poumons, me prêter un renouveau de sève et d’ardeur à votre endroit. »
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Mac Orlan - Images secrètes 1928
♦Pierre MAC ORLAN, ASSIRE. Images secrètes de Paris. éditions René Kieffer, 1928.
In-4 à l’italienne, broché, 84 p. + 28 pl. hors-texte. Vendu
Edition originale, un des 450 ex. numérotés sur vélin teinté (après 50 Japon et 50 vélin avec deux suites), avec un état des eaux-fortes (bistre et bleu) du peintre et illustrateur Gustave Assire. Dans sa promenade sur les marges et les plis de la ville, Mac Orlan nous emmène pour un chapitre aux fortifs, où les populations de la journée succèdent sans transition aux noctambules interlopes.
« Il ne m’a jamais été donné, étant jeune, d’aller jouer sur les fortifications. Je n’étais pas parisien. Mais il m’arrivait une fois l’an de venir à Paris. C’était pour moi un rare spectacle que de contempler les fortifications. Le nez écrasé contre les vitres du compartiment, je tâchais d’apercevoir, du plus loin qu’il m’était possible, ces murailles militaires perfidement recouvertes d’un tapis de gazon. »